Air France-KLM pionnier dans l'utilisation des carburants d’aviation durables pour une aviation plus verte

2023 aura été une année cruciale pour Air France-KLM dans sa stratégie de décarbonation. En doublant son utilisation de Carburants d’Aviation Durables ou SAF (Sustainable Aviation Fuels), par rapport à 2022, le groupe réitère ses engagements pour une aviation plus écologique.

Pour réduire l'empreinte carbone de l'aviation,  le groupe Air France-KLM, déjà reconnu comme le plus grand utilisateur mondial de SAF, a incorporé environ 80 000 tonnes de ces carburants, soit près du double du volume de 2022, faisant de celui-ci le premier utilisateur mondial de SAF pour la deuxième année consécutive. Car on le sait, le groupe, déjà engagé dans la réduction de 30 % de ses émissions de CO2 par passager/km, ambitionne d’intégrer au moins 10 % de SAF d'ici 2030 ; une cible qui dépasse les obligations réglementaires actuelles aux côtés des autres leviers que sont le renouvellement de la flotte et l'éco-pilotage.

L'année 2023 a également été marquée par des avancées notables dans la sécurisation des volumes futurs de SAF.

En effet, alors qu’en octobre 2022, le groupe Air France-KLM annonçait avoir sécurisé le tiers de ses besoins à horizon 2030 grâce à des contrats d’approvisionnement historiques avec Neste et DG Fuels, pour un total de 1,6 million de tonnes de SAF ; le groupe a maintenu cette dynamique en signant plusieurs protocoles d'accords (MoU) avec des producteurs de SAF mondiaux tels Engie (projet KerEauzen, France), EDF (projet Take Kair, France), Elyse Energy (projet BioTfuel, France), TotalEnergies (France), OMV (Autriche), Raven (Etats-Unis) et le Groupe International SAF+  au Canada.

Des accords ont également été signés avec d’autres producteurs de SAF et fournisseurs d’énergie en Europe, ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud. Ces protocoles d’accords ont pour objectif de développer des sites de production capables de répondre à ses propres besoins et à ceux de l'industrie sur le long terme.

Ces nouveaux carburants sont de deux types

Les biocarburants de 2e génération, issus de biomasse – notamment d’huiles usagées ou de déchets agricoles, ne concurrençant pas les cultures alimentaires.

Les carburants de synthèse – appelés également « Power-to-liquid » ou « e-fuels », élaborés à partir de CO₂ capté dans l’atmosphère et d’hydrogène, extrait de l'eau en utilisant de l'énergie qui doit être bas-carbone.

Air France ne sélectionne que des carburants dont la durabilité est avérée et certifiée par des organismes indépendants et mondialement reconnus comme le RSB ou ISCC+.

En s’associant à des fournisseurs travaillant sur différentes technologies de SAF (HEFA, biofuels avancés et e-fuels), établis dans différentes régions de monde, Air France-KLM construit, ainsi, un réseau mondial de production de SAF et participe au développement de cette filière en permettant aux fournisseurs d’obtenir la visibilité et la garantie de débouchés nécessaires.

Ces collaborations illustrent la détermination d'Air France-KLM à jouer un rôle de premier plan dans l'accélération de la transition vers une aviation plus durable.

De plus, après des essais concluants, Air France-KLM a confirmé que les moteurs d'avion pouvaient fonctionner avec 100 % de SAF, ce qui est une percée majeure pour l'industrie. Et, pour sensibiliser au potentiel et aux défis des SAF, la compagnie a organisé une SAF Masterclass, rassemblant experts et professionnels des carburants d’aviation durables lors d’un événement destiné aux médias et aux investisseurs.

Le groupe fait ainsi valoir l'engagement des clients dans cette transition écologique. Grâce à des programmes dédiés, les voyageurs individuels et les entreprises peuvent contribuer activement à l'utilisation des SAF. Ces initiatives s'ajoutent à la politique d'intégration de SAF dans le prix du billet depuis 2022, témoignant de l'approche inclusive et proactive d'Air France-KLM en matière de durabilité.

L'initiative d'Air France-KLM en matière de SAF est un exemple éloquent de l'évolution de l'industrie aéronautique vers une responsabilité environnementale accrue. Ces efforts, conjugués à ceux des gouvernements et d'autres acteurs de l'industrie, sont essentiels pour assurer une transition réussie vers une aviation durable.