Mars pour limite : un élève de l'ISAE-SUPAERO rejoint la station LunAres en août

Mars pour limite : un élève de l'ISAE-SUPAERO rejoint la station LunAres en août


ISAE-SUPAERO
| 12/07/2018 | 534 mots | AEROCONTACT | EMPLOI & CARRIÈRE

Simon Bouriat aurait-il été piqué par un virus martien ? Après avoir participé à une première expérience de simulation de vie martienne à l’hiver 2017, cet étudiant de 3e année à l’ISAE-SUPAERO rejoindra la station LunAres basée à Pila (Pologne). Du 4 au 19 août, ce jeune élève ingénieur travaillera aux côtés de camarades venus des quatre coins du monde sur la simulation de la vie sur Mars. Il sera le Data Officer du groupe et, à ce titre, aura notamment la responsabilité de la télémétrie, du journal de bord, de l’imprimante de bord mais également de l’Analytic Laboratory.

Outre ces tâches quotidiennes, Simon Bouriat entend mener deux expériences au sein de la station martienne. La première, en relation avec le SaCLab, laboratoire de recherche de l’ISAE-SUPAERO sur les Concepts Spatiaux Avancés, portera sur les impacts du confinement sur les performances de l’équipage : rapidité dans l’exécution des tâches, précision… L’étudiant de 22 ans avait déjà eu l’occasion de s’intéresser à ces questions lors de la précédente mission MDRS 175, qui s’est déroulée dans l’Utah l’été dernier. Il était alors responsable santé et sécurité au sein de l’équipage.

La deuxième expérience, nommée LOAC (Light Optical Aerosol Counter) s’intéressera aux particules fines et à leur topologie (sel, glace, liquide, carbone, minéraux…). Grâce à un compteur d’aérosols, l’équipage sera en mesure d’effectuer des contrôles de qualité de l’air ou de récolter des données sur la composition d’une atmosphère en aérosols.

Simon Bouriat confie : “Passionné par l’exploration spatiale, et plus particulièrement par celle de la Lune et de Mars, j’espère travailler un jour pour l’ESA (European Space Agency). Ce projet me donne une réelle opportunité d’approfondir mes connaissances sur l’aspect humain et sur les impacts qu’un isolement peut avoir à la fois sur la santé mentale des astronautes mais également sur leurs capacités. Le projet LunAres me permet également de challenger mes connaissances scientifiques et techniques. C’est un premier pas dans le métier d’astronaute que je rêve de faire un jour !”

Un jeune diplômé du Mastère spécialisé Space System Engineering participera également à la mission LunAres en août prochain.

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