L'IPSA et l'institut IPSOS dévoilent les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace
© IPSA. Francis Pollet, directeur général de l’IPSA et Federico Vacas, directeur adjoint du département politique et opinion d’IPSOS France, ont présenté et commenté les résultats de cette nouvelle enquête

L'IPSA et l'institut IPSOS dévoilent les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace


IPSA
| 13/01/2022 | 879 mots | AEROCONTACT | INDUSTRIE TECHNOLOGIE

Ce mardi 11 janvier 2022, l’IPSA et l'institut IPSOS investissaient l'Aéro-Club de France (Paris 16e) pour présenter les résultats du 3e Observatoire des métiers de l'air et de l'espace. Faisant suite à celles déjà réalisées en 2017 et 2019, cette nouvelle enquête, menée auprès de 200 dirigeants d’entreprises du secteur aéronautique et spatial en novembre et décembre 2021, offre un tour d’horizon complet des dernières évolutions de l’aéronautique et des attentes des acteurs du secteur. Un panorama particulièrement pertinent à l’heure où, en raison de l’impact de la crise sanitaire et de l’importance des enjeux climatiques, le monde de l’air et de l’espace est plus que jamais amené à se réinventer.

Les ambitions sont là pour l’avenir

L’optimisme des décideurs fait clairement partie des principaux enseignements de cette troisième consultation nationale. En effet, malgré les complications liées à la pandémie de Covid-19 ces deux dernières années, la majorité des dirigeants interrogés (57 %) estiment aujourd’hui que leur secteur se porte « bien », avec toujours une grande confiance dans les fondamentaux du secteur (capacité à innover, à exporter, à recruter les bons profils). De plus, deux tiers des chefs d’entreprise (65 %) estiment que leur établissement sera en croissance dès 2022 (un prévision similaire à celle présente dans l’étude de 2017) tandis que 74 % d’entre eux se disent confiants dans leur capacité à pouvoir embaucher cette nouvelle année. De bon augure pour les futurs diplômés !

Les profils Bachelors et Ingénieurs toujours très demandés, la R&D en pole position

L’enquête démontre d’ailleurs que les besoins sont nombreux et très variés au sein des entreprises. Qu’ils soient ingénieurs (85 %), techniciens supérieurs (88 %) ou opérateurs et mécaniciens (85 %), les profils désirés par les acteurs du secteur le sont très clairement ! En ce qui concerne les ingénieurs, on remarque que plusieurs caractéristiques métiers sont particulièrement ciblées, à l’image des ingénieurs cybersécurité (34 %, + 9 pts), des ingénieurs qualité (33 %, + 9 pts) et des ingénieurs spécialisés en intelligence artificielle et sciences des données (32 %, +1%).

Enfin – et cela semble logique au vu des défis à relever par le monde de l’air et de l’espace –, les décideurs réaffirment leur volonté de recruter prioritairement en « recherche et développement » dans les années à venir (46 %, + 10 pts par rapport à l’enquête de 2019). Les autres catégories ne sont pas en reste, avec de forts besoins manifestés sur la production, en forte progression également (39 %, +15 pts), les bureaux d’études (33 %, +8 pts), la qualité (22 %, +5 pts) ou encore les fonctions support (18 %, +4 pts).

Une réelle volonté de relever le défi climatique !

Ces besoins en recrutement font également écho à une dimension devenue incontournable pour toutes les entreprises du secteur : l’intégration de la transition écologique. Ainsi, quand on demande aux sondés leur avis sur les évolutions technologiques les plus créatrices d’emploi dans les années à venir, ces derniers placent en tête l’avion électrique, (46 % des interrogés, + 17 pts depuis 2019), suivi de l’intelligence artificielle (37 %, +2 pts), la cybersécurité (32 %, +4 pts) et les nouvelles mobilités (31 %, +13 pts). Nombre d’entre eux considèrent que la filière aérospatiale française aura aussi besoin de compétences nouvelles pour relever le défi d’un transport aérien plus durable (95 %) et que la récente crise du transport aérien peut représenter une opportunité pour développer des mobilités aériennes plus durables (84 %). Pas étonnant pour un secteur historiquement habitué à relever de nouveaux challenges !

Pour aller plus loin, consultez le rapport en intégralité en TÉLÉCHARGEANT CE TROISIÈME OBSERVATOIRE MENÉ PAR L’IPSA ET L’INSTITUT IPSOS AU FORMAT PDF !


 

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