Robert Hébras raconte

"Il y a eu une détonation dans le village, et c'est l'ordre d'exécution.

Je suis tombé et les autres sont tombés sur moi. Il y avait des morts, il y avait des mourants... Mon meilleur ami, qui était avec moi, est mort. Tous mes amis sont morts. Pourquoi pas moi ?"

10 juin 1944. 643 hommes, femmes et enfants sont massacrés en quelques heures par une partie de la division « Das Reich » de la Waffen SS. Le centre de la mémoire, situé à côté des lieux du martyr, permet de comprendre l'histoire d'Oradour.

Robert Hébras fait partie des enfants rassemblés dans cette église, ce jour-là. Comme il le raconte, il voit tous ses amis tomber autour de lui, abattus, avant d'être brûlés, enfermés dans l'édifice religieux.
Dernier survivant, Robert Hébras se confie aux équipe de l'armée de Terre.

Le 28 novembre 1944, le Gouvernement provisoire prend la décision de classer et de conserver les ruines, ce qui attire la reconnaissance nationale sur Oradour . Ces mesures érigent le village martyr en symbole dune France blessée par loccupation allemande. Lors de sa visite en mars 1945, Le Général De Gaulle rappelle « quun lieu comme celui-là reste une chose commune à tous, une chose où tout le monde reconnaît le malheur commun, la volonté commune et lespérance commune ».

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