2 000 CDI sont à pourvoir chez Thales © Vincent MATTEI, Directeur Emploi, Mobilité et Relations Ecoles, THALES

2 000 CDI sont à pourvoir chez Thales


Marie CHRISTOPHE
| 06/07/2017 | 1541 mots | AEROCONTACT | EMPLOI & CARRIÈRE

Thales recrute et sa présence à l’Avion des Métiers sur le Salon du Bourget n’est pas passée inaperçue. Vincent Mattei Directeur Emploi, Mobilité et Relations Ecoles nous a détaillé les attentes de l’entreprise et les opportunités pour les nouvelles recrues. 

Comment présenter Thales en quelques mots ?  

Thales est un leader mondial des hautes technologies sur les marchés de l’aérospatial, du transport, de la défense et de la sécurité. Nous avons 64 000 collaborateurs dans 56 pays, avec un recrutement qui se densifie sans cesse. 

Quels sont justement vos objectifs de recrutement cette année ?

Nous envisageons de recruter 2 000 personnes en CDI en France cette année dans toutes nos activités. Cinq à six familles de métiers seront fortement touchées, essentiellement en recherche et développement : logiciel et IST/IT à savoir tout ce qui est informatique embarqué, informatique pour des applications de type IHM donc Java et JEE. Il y a aussi la partie R&D matériel, principalement électronique, mais aussi mécanique, les hyper fréquences, le traitement du signal. Enfin, cela concerne aussi la R&D pour tout ce qui est ingénierie système, donc pour des profils plus avancés. Nous allons également recruter des profils sur la partie industrie et production, le service-client qui est un marché croissant pour nous, mais aussi dans la gestion de projets. 

Quels types de profils recherchez-vous ?

Nous recherchons à 70% des profils ingénieurs, à la fois juniors et seniors. Nous nous concentrons depuis trois ans sur les moins de trente ans pour différentes raisons et devrions réaliser cette année encore 40% de recrutement de moins de trente ans. 

Recrutez-vous également d’anciens militaires ?

Nous recrutons d’anciens militaires qui ont travaillé sur nos produits via notre activité de défense, mais aussi des seniors dans le civil, dans le cadre de nos accords avec nos partenaires sociaux. 

Accueillez-vous aussi des stagiaires ou des alternants ? 

Oui, nous avons une politique jeune très forte. Chaque année, en France, nous accueillons 2 000 stagiaires et 1 800 alternants dans tous les domaines d’activité du Groupe et sur tous les métiers. Nous essayons de prolonger un maximum les expériences des stagiaires qui sont en situation d’excellence et qui veulent rester dans le Groupe en les aidant à trouver en emploi par la suite. Nous avons d’ailleurs un certain nombre d’événements dédiés pour essayer de convertir nos stagiaires et nos alternants. Nous accueillons aussi des doctorants ainsi qu’une centaine de V.I.E. un peu partout dans le monde que l’on peut transformer en CDI.

Le V.I.E. est aussi un passage intéressant ? 

Le V.I.E. est une expérience très intéressante, parfois avec plus de responsabilités. Les critères de sélection sont donc un peu plus poussés, notamment au niveau des langues et de l’autonomie, mais cela en vaut la peine.

La population est donc relativement jeune chez Thalès ? 

Pas particulièrement, nous voulons justement rajeunir la pyramide des âges, la moyenne en France tourne autour de 43 ans et nous avons également signé un accord avec nos partenaires sociaux pour favoriser le recrutement des jeunes. Nous avons un business en croissance et une moyenne d’âge élevée, d’où notre souhait de diversifier nos recrutements. Nous avons des objectifs forts sur la diversité, sur le recrutement des femmes, avec 40% cette année, sur des profils internationaux en France et un travail important d’intégration de salariés en situation de handicap. 

Fonctionnez-vous avec un système de parrainage ou d’accompagnement des  nouvelles recrues ? 

Dans les premiers mois les « buddy » accompagnent les nouveaux venus dans des environnements où les process peuvent être parfois compliqués, où les sites peuvent être aussi complexes. Il y a un parcours d’intégration à la fois au niveau des entités et au niveau du groupe. Il est important de noter que chez Thales les collaborateurs restent : nous avons cette capacité à pouvoir pérenniser le travail de nos collaborateurs puisqu’il est possible d’évoluer au sein de nos cinq grands marchés. L’évolution est faisable via nos différents métiers, la formation et l’ouverture à l’international.

Proposez-vous la formation via une université interne ?

Oui, nous avons en moyenne en France à peu près 20 heures de formation par salarié par an. Nous sommes une société de haute technologie, donc c’est essentiel de faire évoluer nos collaborateurs pour offrir les solutions de demain à nos clients.

L’innovation est la clef de voute de Thales ?

C’est l’ADN de Thales et ça l’a toujours été. Cela fait partie aussi d’une des valeurs essentielles pour notre recrutement. La capacité à vouloir bousculer les organisations pour innover est particulièrement importante. Dans le monde du digital, nous venons d’annoncer la création d’une « digital factory » pour regrouper et favoriser toute la partie digitale au service de nos clients et cette notion d’innovation va être placée au cœur de notre activité. 

© Thales lance une application mobile donnant l’opportunité à ses nouveaux embauchés d’être acteurs de leur mobilité internationale

Pourquoi rejoindre Thalès ? 

Je vais citer notre DRH « rejoindre Thales, c’est excitant ! ». C’est un terme qu’on n’entend pas forcément souvent dans le milieu professionnel mais c’est bien représentatif du fait que nous sommes en mouvement, que nous avons des produits à forte valeur ajoutée, des défis technologiques et des ruptures que nous devons réussir à dépasser. Nous travaillons aussi beaucoup sur l’expérience de nos clients, sur un marché international en pleine croissance où il y a beaucoup de défis à relever. C’était excitant de rejoindre Thales hier, mais c’est encore plus excitant de nous rejoindre aujourd’hui, notamment quand on voit sur le Salon du Bourget des équipements embarqués sur un Rafale ou sur des avions Airbus. Il y a de nouveaux programmes qui vont permettre aux jeunes ou aux moins jeunes de s’épanouir techniquement sur nos projets.

Sur quels prochains événements peut-on vous rencontrer ? 

La saison des salons étudiants est terminée mais elle va reprendre relativement vite en octobre/novembre, il y a aussi la semaine de l’industrie au cours de laquelle nous ouvrons nos portes. Nous allons aussi relancer les challenges étudiants comme les hackathons, les cyber-camps, il y a donc plein d’occasions de nous rencontrer. Les informations sont disponibles sur le site internet de Thales. 

Quels sont les projets de demain sur lesquels les nouveaux venus seront amenés à travailler ? 

Demain en rejoignant Thales, les nouvelles recrues pourront travailler sur l’avionique civil, la connectivité dans l’avionique : demain on pourra de plus en plus surfer sur internet, regarder des films de façon plus interactive. Thales c’est aussi des projets de haute technologie comme les équipements à bord du Rafale, car ce sont des produits qui évoluent. Les transports également avec la signalisation qui évolue ou encore la cybersécurité avec le développement du digital. Ce sont aussi des projets dans le spatial comme la Cupola à bord de la station spatiale internationale ou les cargos de ravitaillement, qui sont des produits Thales. L’impression 3D est également une technologie émergente qui va faire évoluer les pratiques et apporter de nouveaux enjeux. 

Dans le monde dans lequel nous vivons il y a encore beaucoup de choses à faire, tout est en permanence à réinventer.

Si vous voulez nous rejoindre, travailler sur des produits de haute technologie, intégrer des équipes en mouvement et passionnées par l’aéronautique, vous êtes les bienvenus ! 

Propos recueillis par Marie CHRISTOPHE

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