Cavok se développe et recrute © Cavok

Cavok se développe et recrute


Claude Bigeon
| 06/02/2020 | 969 mots | AEROCONTACT | INDUSTRIE TECHNOLOGIE

CAVOK est une PME de soixante-treize personnes située dans l’Allier, en Auvergne, une des régions qui rassemblent des entreprises du secteur aéronautique. Tout à la fois en charge de la direction du site et de la cogérance de l’entreprise, Olivier Landillon nous a accordé un entretien pour mieux comprendre les enjeux de cette entreprise en croissance. Rencontre.

Pouvez-vous vous présenter ?
Olivier Landillon
 : Je totalise dix-neuf années d’expérience dans le secteur aéronautique, occupant des postes aussi variés que la gestion d’usine, la production, les achats et le commerce. Ainsi, depuis un an, j’occupe les fonctions de directeur de site chez Cavok

Quelle est l’activité de Cavok ?
O.L. : C’est une filiale française de CAE Aviation. Notre activité se décline autour de quatre domaines, la gestion de la navigabilité, l’entretien, la réparation et la modification des avions. Dans les faits, nous réalisons toutes ces tâches pour la flotte de CAE Aviation, soit une trentaine d’aéronefs. Ce sont principalement, des appareils de type aviation d’affaires, Beech 350-300, CESSNA 208, et également CASA 212 pour le largage para.
Pour nos activités d’entretien et de réparation nous avons besoin de beaucoup de réactivité. Nous sommes également organisme de formation pour les mécaniciens, les pilotes et le contrôle non destructif.

Quelle est sa spécificité ?
O.L. : Nous sommes entièrement autonome car nous avons une véritable expertise dans les domaines de l’entretien et de la réparation des avions. Ainsi nous rassemblons tous les métiers nécessaires allant de la conception à la production et à la mise en vol. Par Exemple, chaque année nous mettons à disposition au SDIS13 un avion pour la détection des feux en forêt. L’entretien des avions est une grosse activité au sein de Cavok. Nous réalisons les réparations sur site, en France, en Europe et partout dans le monde. Nous n’effectuons pas de modifications d’avions tous les jours. Et elles sont réalisées pour apporter une amélioration technologique ou quand il faut être en accord avec une modification règlementaire, par exemple, pour le système avionique.

Quels sont vos besoins en termes de recrutements ? Quels profils, quelles personnalités cherchez-vous ?
O.L. : Nous sommes à la recherche de mécaniciens B2 avec une licence PART 66. S’ils n’ont pas de licence sur nos avions nous pouvons les former. L’idéal est qu’ils aient déjà une PART 66. L’âge n’a pas d’importance, mais nous portons une attention toute particulière à leur état d’esprit. Ils doivent être ouverts, sociables et prêts à réaliser des déplacements à l’étranger. Cette partie du poste nécessite donc la pratique de l’anglais aéronautique.
Nous avons également besoin d’agents de navigabilité. Nous sommes prêts à regarder tous les profils. Mais bien sûr, il faut avoir une expérience de la navigabilité dans une compagnie aérienne par exemple. Nous embauchons en CDI. Pour la gestion de la navigabilité, il est impératif d’avoir un bon niveau d’anglais, car c’est un travail en équipe. Il s’agit de suivre les avions au quotidien. Et comme pour les mécaniciens B2, nous recherchons des personnalités qui sachent travailler en équipe.

Quelles difficultés rencontrez-vous dans le recrutement ?
O.L. : La demande est plus importante que l’offre, c’est le problème de fond. Nous devons faire face à un vrai problème d’adaptation des formations aux besoins de la filière aéronautique. Aussi, nous prenons des jeunes en alternance et nous travaillons avec les lycées professionnels spécialisés dans l’aéronautique de notre région. C’est sûr que notre localisation géographique n’attire pas forcément à première vue. Mais, une fois installés, les salariés sont plutôt contents de la qualité de vie. Nous sommes à quinze minutes de Vichy, une heure de Clermont-Ferrand, trente minutes de Roanne et une heure de Saint-Etienne. L’immobilier est très accessible dans cette région. Les salariés qui ne sont pas natifs de la région s’y retrouvent par rapport à leur famille, la scolarité de leurs enfants…

Comment va évoluer Cavok ?
O.L. : La société date de 2012-2013. Nous avons passé le cap des cinquante courant 2018. Actuellement, nous avons soixante-treize salariés. Ainsi, nous avons connu une progression rapide, une croissance de 15 à 25% de notre effectif par an. Un deuxième hangar pour les avions est en construction. Aujourd’hui, notre priorité, c’est la croissance et l’organisation de l’entreprise.

Propos recueillis par Claude Bigeon

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