Léo Barnier rejoint le Journal de l’Aviation

À 30 ans, Léo Barnier a tout d’un grand. Journaliste aéronautique depuis près d’une dizaine d’années, Léo est également Secrétaire Général Adjoint de l’Association des Journalistes Professionnels de l’Aéronautique et de l’Espace (AJPAE).

Nous avons échangé quelques mots avant sa prise de poste au sein de la rédaction du Journal de l’Aviation, premier quotidien aéronautique francophone, filiale du groupe Aerocontact.

Peux-tu nous parler de ton parcours ?

J’ai fait la plus grande partie de ma carrière comme journaliste aéronautique chez Air & Cosmos et j’ai participé à la création d’une entreprise l’an dernier qui s’appelle Aerospatium. J’ai commencé par le transport aérien, puis je me suis intéressé à des sujets plus industriels et techniques. Par la suite j’ai suivi des constructeurs, notamment en aviation d’affaires et aviation régionale et petit à petit je me suis également tourné vers les grands avionneurs type Airbus ou Boeing. J’ai aussi rédigé des articles dans le domaine militaire, notamment sur le maintien en condition opérationnelle.

Comment est venu ton intérêt pour le secteur aéronautique ?

Je n’en ai aucune idée ! Personne dans ma famille ne travaille dans l’aéronautique donc cela doit être le fruit du hasard et de la passion. Plus jeune, je m’intéressais beaucoup à l’aviation militaire, et avec le temps je suis passé à autre chose. J’ai étudié l’histoire jusqu’en licence, et quand je suis entré en alternance au CFPJ pour devenir journaliste, j’ai dû trouver un employeur. Si j’ai regardé plusieurs secteurs, je me suis naturellement tourné vers Air & Cosmos qui m’a alors engagé. Je me suis donc replongé dans l’aéronautique, cette fois côté aviation civile.

Et la carrière de pilote, y avais-tu pensé ?

Non, je n’ai jamais pris de cours de pilotage, car ma vue et les mathématiques n’étaient pas mes points forts !

Quels sont les articles qui t’ont marqué ?

Cela dépend, il y en a beaucoup. Mais je pense que mon premier déplacement en Inde a été un véritable déclic. Il m’a permis de comprendre comment le transport aérien s’insère dans les relations économiques, politiques, voire géopolitiques d’un pays. J’ai compris les différents liens entre l’économie d’un pays et le transport aérien.  J’ai pris conscience que l’aéronautique n’est pas un secteur isolé, mais qu’il s’inscrit dans un contexte général et cela a aussi façonné mon travail.

Quel article rêves-tu de rédiger ?

J’ai la chance de traiter de nombreux sujets, mais je dirais le zéro G ! La sensation d’apesanteur est quelque chose qui m’intrigue, j’aimerais vraiment pouvoir tester à l’occasion d’un article. À l’époque, c’était réservé aux rédacteurs du secteur spatial, mais je ne désespère pas !

Pourquoi rejoins-tu la rédaction du Journal de l’Aviation ? De quelle rubrique seras-tu en charge ?

Je serai en charge de la rubrique « Industrie et Technologie ». C’est assez large pour que je puisse collaborer avec tous les autres journalistes de la rédaction. C'est une équipe que j'ai eu l'occasion de côtoyer à de nombreuses reprises et que j'apprécie grandement. La perspective de travailler avec elle a été majeure dans ma décision de rejoindre le Journal de l’Aviation.

J'ai aussi été séduit par les développements en cours au sein de la rédaction comme du groupe Aerocontact. C'était important pour moi de m'inscrire dans un projet ambitieux et cohérent.

Aujourd’hui, je suis donc ravi de rejoindre le Journal de l’Aviation, c’est une nouvelle page à écrire avec de beaux articles à venir.

Propos recueillis par Marie CHRISTOPHE