Afterworks, événements et chats en ligne synonymes d’un recrutement dynamique chez ORTEC © ORTEC : Emmanuelle Nanci, Directrice du service Recrutement & Mobilité Interne-Carrières du Groupe.

Afterworks, événements et chats en ligne synonymes d’un recrutement dynamique chez ORTEC


Marie CHRISTOPHE
| 05/10/2017 | 2293 mots | AEROCONTACT | EMPLOI & CARRIÈRE

Né en 1992, le Groupe Ortec n’a cessé de se renforcer. L’industrie, l’environnement, l’énergie et l’aéronautique sont aujourd’hui les secteurs pour lesquels la société propose ses services, en s’imposant comme l’un des leaders du marché. Entreprise qui se veut indépendante et familiale, elle n’a de cessé de se réinventer pour satisfaire et fidéliser collaborateurs et clients. Nous avons échangé avec Emmanuelle Nanci, Directrice du service Recrutement & Mobilité Interne-Carrières du Groupe.

Quelles sont les activités d’ORTEC ?

Le groupe Ortec est un groupe français indépendant qui n’est pas côté en bourse, malgré la performance opérationnelle du groupe. Nous sommes à ce jour près de 10 200 personnes en France et à l’international pour environ un milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel. C’est une société qui existe depuis 1992 et qui élargit chaque année son périmètre et sa croissance. Le métier de base du groupe Ortec est l’ingénierie et les travaux de maintenance industrielle. Ces 20 dernières années, nous avons complété notre offre de service en axant le développement à la fois sur les travaux, sur la réalisation de prestations sur sites pour nos clients et également les prestations d’ingénierie plus intellectuelles, soit sous forme de bureau d’études, soit forfaitaire, soit en assistance technique. Ceci fait d’Ortec la seule entreprise en France aujourd’hui à avoir cette double casquette de société d’ingénierie spécialisée et société réalisatrice de travaux.

Comment la société est-elle structurée ?

Nous sommes organisés en quatre pôles : trois pôles de travaux dans des industries classiques telles que la pétrochimie, la chimie, la sidérurgie et également dans le nucléaire, le dernier pôle s’appelle Ortec Engineering : il rassemble toutes les sociétés du groupe qui travaillent dans l’ingénierie, et notamment dans l’ingénierie pour nos clients dans le secteur aéronautique et défense.Sur la partie engineering il y a environ 2 700 personnes dont du nucléaire, du transport, de la défense etc. il y a environ 1 500 personnes. dans le secteur aéronautique et défense

Qui sont vos clients ?

Nous travaillons notamment avec Airbus, Air France, Ariane Espace, Bombardier, Dassault, Embraer, Safran, Sagem, Thales, MBDA. Nous avons une typologie de clients assez variée et comme Ortec intervient sur l’ingénierie au sens le plus large, cela permet à nos employés de bénéficier de passerelles vers d’autres métiers, pour des candidats qui ne veulent pas forcément faire toute leur carrière dans l’aéronautique par exemple. Nous encourageons la mobilité interne, un de nos services y est dédié et permet de gérer les carrières et faire évoluer nos collaborateurs, ce qui nous permet d’avoir un turnover assez bas. Je crois que les collaborateurs se sentent assez bien chez nous, nous essayons de montrer de l’intérêt au parcours de chacun et de garder notre esprit d’entreprise indépendante et familiale, qui est notre ADN. Pour ma part, cela fait 17 ans que je suis chez Ortec et j’ai eu la chance d’évoluer à différents postes avec cette sensation de faire plusieurs entreprises en une seule ! Nous nous adaptons sans cesse pour avoir une certaine flexibilité et garder nos collaborateurs en les faisant évoluer.

Comment vos agences sont-elles réparties ?

En France, nous avons la Direction régionale sud-est avec une implantation à Aix en Provence, en grande partie pour Airbus Helicopters, et une antenne à Toulon. Une grosse Direction régionale sud-ouest à Toulouse avec également des implantations à Bordeaux. Enfin, nous disposons d’une large implantation en Ile-de-France avec notamment une grande agence à Paris ainsi qu’une antenne à Cherbourg. Le groupe Ortec a 130 agences sur le territoire français.

Côté international, nous avons acquis les bases de Sonovision à l’étranger quand nous avons racheté le groupe. Nous avons donc une agence en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne, au Canada, en Roumanie et en Inde.

Quels sont vos métiers qui couvrent plus précisément le secteur aéronautique ?

C’est assez variable car dans l’aéronautique, nous avons notamment deux sociétés qui travaillent activement, dont Sonovision, qui est un leader de l’ingénierie documentaire et conception et réalisation de documents techniques dans l’aéronautique mais qui est également développé sur la traduction technique, le e-learning et la gestion de configuration. Il y a donc des profils ingénieurs mais aussi techniciens pour la rédaction technique, des ingénieurs maintenance pour la maintenance aéronautique ou généraliste. En plus de Sonovision, il y a la société Ligeron, qui est reconnue et qui est l’un des membres fondateurs de l’IMDR, l’Institut de Maîtrise des Risques qui travaille dans l’aéronautique et la défense pour le management de projets et maîtrise des risques. Les profils de métiers seront davantage en sûreté de fonctionnement, en soutien logistique opérationnel, en fiabilité et en statistique. Depuis le début de l’année nous avons ouvert 300 postes sur ces métiers et la plupart en CDI sur ces deux entités, avec plus de 160 recrutements depuis le mois de janvier. Pour l’année prochaine dans le groupe nous avons un volant de prévision recrutement de 900 à 1000 salariés, dont plus de 600 sur le pôle engineering dont au moins 150 à 200 dans le secteur aéronautique et défense.

Quelle expérience recherchez-vous ?

C’est assez variable, nous avons des postes structure, faits pour intégrer nos agences, comme des chargés d’affaires, de développement, des directeurs de production donc des personnes avec 5 à 15 ans d’expérience pour piloter nos équipes et nos plateaux. Bien entendu, nous recherchons également des profils plus débutants pour les intégrer et continuer à les former à nos métiers.

Sur l’ingénierie documentaire nous avons un souci de ressources. C’est un métier assez peu connu dans l’aéronautique. Il faut des compétences techniques initiales et une capacité à évoluer vers des métiers de l’ingénierie documentaire. Souvent on demande aux personnes, sans être bilingue, de parler anglais. Il existe très peu de formation qui forment à l’ingénierie documentaire, nous sommes donc en train de communiquer sur nos métiers d’autant plus que Sonovision a pris un clair virage sur la digitalisation de ces métiers. Nous avons un programme interne qui permet de dynamiser nos métiers, de les digitaliser au maximum pour proposer au client une offre nouvelle et accompagner la mutation de ces métiers. L’ère du papier est terminée !

Que mettez-vous en place pour faire connaître ces métiers ?

Nous essayons de communiquer le plus possible auprès des personnes expérimentées et également auprès des écoles cibles. Le 17 octobre nous organisons un chat vidéo pour pouvoir communiquer auprès des jeunes ingénieurs nos opportunités de métiers. Nous participons également à bon nombre de forums écoles. Nous serons présents par exemple le 9 novembre au forum Toulouse Technologies où nous rencontrerons les étudiants de Supaéro, ISAE, l’ENAC et le 17 novembre, nous serons à l’ESTACA à Paris.

Proposez-vous également des stages ou de l’alternance ?

Oui, tout à fait, mais cela dépend des agences et des structures. Ce n’est possible que dans nos structures de bureaux internes ou production, nous ne pouvons pas placer des stagiaires chez certains de nos clients pour des raisons de restrictions en termes de sécurité et habilitation défense . Nous sommes capables aussi d’accompagner nos jeunes embauchés via notre école de formation interne qui s’appelle ELEE. Les modules proposés permettent de compléter les formations des jeunes à nos métiers et de les rendre encore plus performants sur les postes sur lesquels nous les positionnons.

Comment vous différenciez-vous des sociétés d’ingénierie de vos secteurs ? 

Par rapport aux sociétés d’ingénierie plus généralistes, Ortec, et plus particulièrement Ortec Engineering, est une association de sociétés qui se définissent comme des spécialistes. Nous sommes extrêmement spécialisés, par exemple Ligeron est très reconnu dans la sûreté de fonctionnement et le SLI. Nous cherchons aussi des candidats qui soient attirés par la technicité de ces métiers. Nous avons un positionnement différent qui est axé sur la fidélité, la pérennité des postes. Le fait que nous ne soyons pas cotés en bourse nous laisse une vraie indépendance. Le bénéfice du groupe est réinvesti chaque année dans l’entreprise soit pour acheter du matériel, soit pour innover, soit booster notre école de formation qui est un gage de pérennité en entreprise actuellement.

 

Constatez-vous une évolution quant à l’embauche de femmes dans le secteur ?

En toute honnêteté, ça n’évolue pas autant que nous le souhaiterions car très peu de femmes postulent à nos offres. Nous essayons d’agir avec l’Ecole des Arts et Métiers notamment pour communiquer davantage sur nos métiers. Mais il y a encore une perception erronée de ces emplois, vus comme masculins. Ce serait bien qu’il y ait un travail en amont dans les formations et les écoles.

Pouvez-vous nous parler de votre prochain afterwork à Paris ?

Il va avoir une forte connotation aéronautique puisque Sonovision et Ligeron sont très actifs en Île-de-France et que nous proposons de belles opportunités, dont la grande majorité en CDI.

Nous proposons 110 postes en ingénierie dont une trentaine en aéronautique sur l’île de France.

L’afterwork aura lieu mercredi 18 octobre de 17 à 21h à Paris. L’accès est gratuit mais une préinscription est fortement conseillée pour que l’accueil soit plus rapide. Pour ce faire, il faut se rendre sur le site Eventbrite et le lien est également disponible sur notre site Ortecrecrute.fr.

Le but est vraiment que les personnes puissent se présenter dans le cadre de stages, premiers emplois ou des personnes déjà en poste qui sont curieux ou ouverts à de nouvelles opportunités. Ils seront accueillis par l’équipe de chargés de recrutement de l’île de France mais également par une équipe d’opérationnels des différentes sociétés d’Ortec Engineering, qui seront là pour parler précisément des métiers et des postes.

L’idéal est de venir avec son curriculum vitae, mais il n’y a pas de présélections en amont il faut simplement avoir un parcours en rapport avec l’ingénierie industrielle au sens large. L’afterwork est une formule qui permet un échange à la fois professionnel mais dans un cadre décontracté et moins formel qui facilite la discussion et présente aussi l’ambiance de notre groupe. Les prochaines dates seront en novembre à Rouen, Tours et Cherbourg.

Propos recueillis par Marie CHRISTOPHE

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